Le jour avant la grande manifestation locale, les vitesses moyennes enregistrées sont encore au dessus des limites autorisées...
Pendant le vide grenier, alors que le traffic est plus important, les automobilistes semblent plus prudents. Les chineurs semblent estimer que 30 à 40 kmh sont parfaitement adaptés à la configuration de la rue étroite et sinueuse.
Après la broquante, des autochtones reprennent leurs mauvaises habitudes...
Article R413-17
I. - Les vitesses maximales autorisées par les dispositions du présent code, ainsi que celles plus réduites éventuellement prescrites par les autorités investies du pouvoir de police de la circulation, ne s'entendent que dans des conditions optimales de circulation : bonnes conditions atmosphériques, trafic fluide, véhicule en bon état.
II. - Elles ne dispensent en aucun cas le conducteur de rester constamment maître de sa vitesse et de régler cette dernière en fonction de l'état de la chaussée, des difficultés de la circulation et des obstacles prévisibles.
III. - Sa vitesse doit être réduite :
1° Lors du croisement ou du dépassement de piétons ou de cyclistes isolés ou en groupe ;
2° Lors du dépassement de convois à l'arrêt ;
3° Lors du croisement ou du dépassement de véhicules de transport en commun ou de véhicules affectés au transport d'enfants et faisant l'objet d'une signalisation spéciale, au moment de la descente et de la montée des voyageurs ;
4° Dans tous les cas où la route ne lui apparaît pas entièrement dégagée, ou risque d'être glissante ;
5° Lorsque les conditions de visibilité sont insuffisantes (temps de pluie et autres précipitations, brouillard...) ;
6° Dans les virages ;
7° Dans les descentes rapides ;
8° Dans les sections de routes étroites ou encombrées ou bordées d'habitations ;
9° A l'approche des sommets de côtes et des intersections où la visibilité n'est pas assurée ;
10° Lorsqu'il fait usage de dispositifs spéciaux d'éclairage et en particulier de ses feux de croisement ;
11° Lors du croisement ou du dépassement d'animaux.
IV. - Le fait, pour tout conducteur, de ne pas rester maître de sa vitesse ou de ne pas la réduire dans les cas prévus au présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
LA RUE CHANGE, LES CONDUCTEURS AUSSI
Une observation sérieuse montre que l’infrastructure existante et les caractéristiques de nos véhicules, de plus en plus rapides, favorisent l’excès de vitesse. Pendant des années, on a construit dans les villes et les villages en fonction de la circulation automobile. Ces véritables « vitessodromes » sont devenus des espaces de conflit et de danger pour les habitants et les usagers. C’est pour cette raison que l’on demande dorénavant aux usagers de modifier leur comportement, autrement dit, de s’adapter.
Depuis bientôt 10 ans, Villetrun un bourg rural de moins de 300 habitants, à l'est de Vendôme est coupé en deux. D'un côté des riverains militent pour les modérations des vitesses, avec le s...
Mais quand des conducteurs refusent de s'adapter depuis 10 ans ?
'il s'agit là d'un triste constat d'échec pour le gouvernement. Aujourd'hui, la probabilité d'être contrôlé sur les routes est bien trop faible. Puisqu'il n'y a aucune volonté politique de fermeté, les Français, et c'est bien naturel, adaptent leurs pratiques aux risques qu'ils encourent. La conséquence directe de ce laxisme, c'est une augmentation de la vitesse moyenne sur les routes et une hausse de "l'accidentalité". On ne peut pas travailler tout azimuts comme c'est le cas actuellement. Il faut fixer des priorités.